Les Démocrates de France
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À quoi sert l’État ?
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C’est possible

État fort ou État efficace ?

La gouvernance
La légitimité du pouvoir de l’Ancien Régime reposait sur le droit divin : le monarque était au pouvoir par la volonté de Dieu, donc ce qu’il faisait était par définition divin. La Révolution française a permis de dépasser ce mode de pensée collectif pour qu’au fil du temps se mette en place un État républicain à gouvernance démocratique. En démocratie, le collectif exerce le pouvoir en élisant des dirigeants chargés de représenter l’intérêt général au travers les rouages de l’État. Mais actuellement on constate qu’élire les dirigeants ne suffit pas pour garantir la manifestation de l’intérêt général.
De nos jours, le nouveau monarque est une personne morale, insaisissable, mais omniprésente : l’Administrateur. Il dirige au travers de dirigeants certes élus démocratiquement, mais même bien intentionnée sa gouvernance ne produit pas toujours de résultats représentatifs de l’intérêt général : montée de la précarité, pouvoir d’achat qui stagne, décrochage technologique, désindustrialisation, prélèvements obligatoires excessifs, service public dégradé… Avec la technologie et la mondialisation, la gouvernance de l’Administrateur et de la suradministration amplifie le déclin.
La suradministration
La suradministration, ce n’est pas seulement une lourdeur administrative ou un excès d’organismes publics et de collectivités locales, mais c’est aussi toutes sortes d’artifices qui entravent le bon fonctionnement du marché de l’emploi et de la création d’entreprises, et qui au final entravent l’émergence de la prospérité moderne. La suradministration, c’est des dirigeants qui depuis des décennies s’élèvent au dessus de la réalité économique, toujours avec la même logique dirigiste et redistributive, pour mettre en place plan de relance sur plan de relance avec comme résultats le déclin et un des taux de prélèvements obligatoires parmi les plus élevés au monde.
Le coût de la suradministration, c’est une dette publique dont les intérêts représentent le premier poste de dépense budgétaire. En France, en 2021, pour un PIB de 2500 milliards d’euros, le budget de l’État est de 244 milliards d’euros de recettes pour 398 milliards de dépenses, soit un déficit de 154 milliards d’euros. Chaque année, les déficits creusent la dette publique : 2916 milliards d’euros de dette en 2022 qui nous coûte 38,5 milliards d’euros en intérêts, soit environ 560 euros par personne, chaque année, sachant que si les taux d’intérêt venaient à monter la situation pourrait s’aggraver. La suradministration, c’est le déclin économique.
D’un État providence qui devait nous protéger des risques sociaux, nous sommes passés à une suradministration économique qui coûte cher, qui nous appauvrit, et qui crée des injustices sociales. Au contraire, l’intérêt général est d’avoir un État qui permette le développement d’une économie prospère : pouvoir d’achat élevé, protection sociale équitable, services publics efficaces, missions régaliennes bien menées, épanouissement de chacun, cohésion sociale forte, rayonnement international… Pour atteindre l’objectif d’une société prospère où il fait bon vivre, nous pensons que le rôle de l’État doit évoluer pour accompagner les transformations économiques liées à la mondialisation et à la technologie.
Le monde moderne
Concrètement, il n’est aujourd’hui plus possible pour une élite dirigiste de tout savoir, tout prévoir et tout planifier : l’intervention économique de l’État est contre-productive. Au contraire, les résultats montrent que le modèle économique qui produit les meilleurs résultats est celui où l’État intervient peu.
On peut ainsi citer l’exemple de la Californie : pas de Ministère de l’économie, un État qui joue un rôle essentiellement régalien et réglementaire, avec comme résultat la plus grande concentration de prospérité technologique. Pour autant, cet exemple montre aussi que la loi du marché ne permet pas à elle seule de résoudre les externalités sociales du développement économique : leurs ressources permettraient de résoudre une grande partie de leurs problèmes sociaux et de mieux financer les services publics tels que la santé ou l’éducation, mais il manque la volonté culturelle et politique d’un État garant de l’intérêt général lorsque celui-ci n’est pas économiquement rentable.
L’État arbitre
Et telle est notre vision du rôle de l’État à l’heure de la mondialisation et de la technologie : permettre à l’économie de se développer avec une intervention économique minimale, organiser le bon fonctionnement des missions régaliennes, et utiliser une partie des fruits de la croissance pour financer une protection sociale pour les plus démunis et un service public efficace pour tous.
Actuellement confronté à la problématique de la suradministration, mettre en place cette vision consiste à transformer le rôle de l’État d’un acteur qui dirige en un arbitre en charge de la réglementation : en redirigeant les ressources humaines et financières de la suradministration, nous allons améliorer le fonctionnement de l’État dans ses missions d’intérêt général.
Nous sommes pour un État régalien, pour le service public, pour la protection sociale, pour une administration efficace, mais contre la suradministration : tel est notre vision de l’État.