Parler avec tout le monde
La Mondialisation
L’anglais a remplacé le latin puis le français comme langue universelle et ignorer l'anglais par mépris est une erreur. Pour que la culture et la langue française rayonnent à l’heure de la mondialisation, nous avons besoin d’une économie prospère qui rayonne par ses exportations. Pour cela, maîtriser l’anglais au niveau collectif nous semble indispensable : négocier une affaire, participer à une exposition, prospecter pour développer de nouveaux marchés, comprendre une documentation technique, répondre à un email, ou juste naviguer sur Internet… Dans le contexte d’une économie mondialisée, avec une bonne maîtrise de l’anglais, c’est plus facile.
En France, le niveau d’anglais est inférieur à celui de bien d’autres pays pourtant comparables : selon l’indice
English Proficiency Index de EF, en 2022 nous sommes classés 34
ème sur 111 pays. Au niveau collectif, ne pas être totalement bilingue à l’heure de la mondialisation est un coût d’opportunité dans les moments qui comptent. Certains diront
« Je ne parle pas anglais et je m’en sors très bien, alors pourquoi faudrait-il qu’on apprenne tous l’anglais ? » Parce que le monde évolue, et ce qui était vrai avant l’est de moins en moins, alors nous proposons trois réformes pour améliorer le niveau d’anglais en France.
L’anglais à l’école
Une langue étrangère s’apprend plus facilement jeune que plus tard, alors nous proposons d’enseigner l’anglais dès le primaire. Il y a environ 6,5 millions d’écoliers en France et à raison d’en moyenne un professeur pour cent écoliers, cette réforme nécessite environ 65 000 professeurs d’anglais, soit environ 13 000 par classe d’âge. La réforme prévoit qu’ils seront recrutés à partir des effectifs issus de la suradministration, et déployés d’année en année, par roulement. Ils n’auront pas besoin d’être parfaitement bilingues parce que les enfants apprennent en s’amusant, en regardant la télévision, en jouant… et les programmes scolaires seront ainsi adaptés à ces modes d’apprentissages et au public concerné.
RÉFORME : L’anglais pour tous dès le primaire.
L’anglais au quotidien
Une langue étrangère se pratique ou s’oublie. Pour pratiquer l’écoute de l’anglais, nous proposons d’augmenter le nombre de films en version originale. Au début, cela ne semblera pas de grand intérêt, mais par l’écoute régulière, il sera possible d’apprendre quelques mots par film. Au fil du temps, cela va s’ajouter et nous aurons ainsi un mode d’apprentissage passif et efficace au niveau collectif.
RÉFORME : La moitié des films étrangers diffusés par les chaînes de télévision ou les salles de cinéma, en version originale sous-titrée.
L’anglais dans la recherche
La recherche scientifique est aujourd’hui mondiale, et donc une grande part est pratiquée et rédigée en anglais. Il est donc indispensable que nos chercheurs maîtrisent parfaitement non seulement les bases de l’anglais, mais aussi l’anglais scientifique propre à leur domaine. Pour cela, nous proposons que les doctorants des matières scientifiques pratiquent l’anglais au quotidien.
RÉFORME : Les thèses de doctorats dans les matières scientifiques, rédigées en anglais.
Les réformes que nous proposons visent à améliorer le niveau d’anglais du collectif pour devenir une société parfaitement bilingue. D’un côté, cela permettra de rediriger les effectifs issus de la suradministration vers le service public de l’éducation, de l’autre, cela permettra de saisir et de créer des opportunités pour que nous puissions tous mieux profiter de la mondialisation. Maîtriser l'anglais : un atout pour la France.