La fin de la misère étudiante
Un problème contemporain
La misère étudiante : un problème qui témoigne du déclin de la France. Des étudiants qui stressent pour quelques centaines d’euros par mois, qui gaspillent leur énergie dans des petits boulots, c’est un coût d’opportunité pour la collectivité parce que les étudiants d’aujourd’hui préparent la croissance de demain. Nous pensons que tous les étudiants doivent pouvoir développer leur plein potentiel de carrière en faisant leurs études dans la sérénité financière.
Pourtant, parler de créer un revenu étudiant est pure démagogie : il y a actuellement environ 3 millions d’étudiants en France et un revenu étudiant mensuel de 500 euros coûterait 1,5 milliards d’euros par mois à la collectivité, donc serait économiquement infaisable.
Le renouveau du contrat social
Le renouveau du contrat social, c’est la solidarité de la réussite individuelle. Pour permettre à tous ceux qui étudient, qu’ils soient jeunes étudiants en enseignement supérieur, ou adultes inscrits dans une formation longue, nous allons leur accorder le droit d’emprunter jusqu’à 500 euros par mois à la collectivité : parfois 500 euros, parfois moins, selon leurs besoins financiers du moment.
RÉFORME : Tout étudiant inscrit dans l’enseignement supérieur ou adulte inscrit dans l’enseignement secondaire peut, durant les mois d’études, emprunter jusqu’à 500 euros, sans intérêts, remboursables en 20 ans, avec un différé d’amortissement de 3 ans à compter de la fin du cycle d’études.
Comme il s’agit d’un prêt et non d’un revenu, cette réforme ne modifie en rien les dispositifs en place, notamment le système de bourses ou d’aides au logement. Sensiblement équivalent au prix d’une voiture selon les cas, ce prêt est sans intérêts et remboursable en 20 ans avec un différé d’amortissement de 3 ans, donc d’impact minime sur le pouvoir d’achat de long terme des bénéficiaires.
Au niveau collectif, cette réforme sera financée par un emprunt d’État dont le coût sera le montant des intérêts du capital, donc bien moindre qu’un revenu étudiant. Le coût de cette réforme représente un investissement dans l’avenir, un investissement tel que Keynes l’avait envisagé.
Ce prêt étudiant, c’est le renouveau du contrat social qui permet de nous entraider à réussir, notamment en luttant contre le coût d’opportunité de la misère étudiante.